La relève récompensée pour ses initiatives en recherche.
Friday 03 December 2021 |Des étudiants se démarquent par la pertinence de leurs projets.
L’Institut universitaire de première ligne en santé et services sociaux a remis une bourse à quatre étudiants, Anne-Sophie Dorion, Rémi Paré-Beauchemin, François Racicot-Lanoue et Aristide Wepandjoue Tchangou, pour soutenir la réalisation de leurs travaux de recherche. Leur objectif : veiller au bien-être de la population, des enfants aux aînés.
L’éco anxiété chez les enfants
Est-ce que les enfants vivent de l’éco anxiété, et de quelle façon? Voilà la question à laquelle Anne-Sophie Dorion tente de répondre. Connue pour être une forme de détresse profonde chez l’enfant, et causée par des changements de son environnement perçus comme étant irréversibles, l’éco anxiété est étudiée selon la perspective des adultes. Or, l’étudiante souhaite changer la donne en élaborant une nouvelle approche qui permettra de mesurer le niveau d’éco anxiété chez les jeunes âgés de 8 à 12 ans, en fonction de leurs points de vue et de leur vocabulaire. Cette innovation contribuera à améliorer les pratiques d’évaluation et d’intervention auprès des enfants et de leurs milieux de vie.
Le stress vécu par les adolescents
L’école pouvant être une source de stress importante chez les adolescents, elle est au cœur du projet mené par Rémi Paré-Beauchemin, qui souhaite y identifier les facteurs déclencheurs, en cohérence avec le contexte pandémique actuel. L’étudiant a mis en place l’initiative Photovoix, qui regroupe treize adolescents de 3e secondaire photographiant des éléments issus de leur milieu scolaire et leur causant de l’anxiété, afin qu’ils échangent ensemble sur les états d’âme que leur évoquent les photos. L’étude donnera la parole aux jeunes et recommandera aux établissements scolaires des pratiques de prévention adaptées à la réalité des adolescents.
Avoir une vie sociale en vieillissant chez soi
Vieillir chez soi, seul ou accompagné, peut comporter son lot de défis, dont celui de conserver une vie sociale active. C’est sur cet aspect que François Racicot-Lanoue se penche dans son étude qui vise à évaluer l’utilisation d’une plateforme numérique d’échanges de services par les personnes aînées, dans le cadre d’un programme d’accompagnement. Le projet confirmera la pertinence du numérique dans la qualité de vie des personnes qui vieillissent à la maison.
L’impact des espaces verts sur les jeunes
C’est bien connu, le plein air nous procure un effet de bien-être absolu. Qu’en est-il de l’effet des espaces verts de notre milieu de vie sur notre santé? Aristide Wepandjoue Tchangou évalue l’association entre l’accessibilité aux espaces verts et le bien-être chez les jeunes sherbrookois âgés de 16 à 30 ans. Il vise également à documenter la présence et l’ampleur d’inégalités sociospatiales quant à l’accessibilité aux espaces verts chez ce groupe de personnes. À long terme, l’étude pourrait permettre de créer des politiques sanitaires non discriminatoires qui prennent en compte les préoccupations sanitaires de tous les groupes sociaux.