Midi-conférence : Malaises éthiques vécus dans les services de soin dans la communauté

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Résumé

Les services de santé mentale dispensés dans la communauté ont fait leurs preuves tant pour leur efficacité clinique et que pour la satisfaction apportée aux personnes qui en bénéficient. Ce type de suivi, qui se déroule dans le milieu naturel de la personne (le domicile ou encore dans un lieu public), est propice à l’émergence d’enjeux éthiques particuliers, où les cadres déontologiques et légaux n’apportent pas toujours de réponse. Cependant, la façon dont les enjeux éthiques se présentent aux intervenants en santé mentale qui travaillent à domicile et comment ils les adressent au quotidien n’est pas suffisamment documentée. Il devient impératif de mieux comprendre ce phénomène, car les problèmes éthiques non adressés affectent la santé mentale des intervenants et nuisent à la qualité de soins. Au Québec la plupart des intervenants en santé mentale qui vont à domicile n’ont pas de formation en éthique spécifique à ce contexte et ils ont peu ou pas de soutien éthique dans leur milieu de travail. À l’aide d’une théorisation ancrée nous avons dégagé comment se construisent les malaises éthiques.

Conférence présentée en français et en ligne sur la plateforme Zoom. La conférence est gratuite.

Objectifs 

Cette conférence vise à

1. Expliciter les questions/raisonnements éthiques que soulèvent certaines situations rencontrées à l’intérieur de la prestation des soins et des services en santé mentale dans la communauté. 
2. Clarifier les effets de ces situations problématiques sur le vécu. 
3. Décrire les stratégies mises en place par les intervenants, les équipes et leurs responsables.

À propos

Jacques Quintin, professeur titulaire, enseigne l’éthique clinique à la faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke. Il s’intéresse à la question de la réflexion et du jugement soulevé par les enjeux éthiques entourant la vie humaine et la relation d’aide. 
Nadine Larivière est ergothérapeute et professeure titulaire au programme d’ergothérapie de l’Université de Sherbrooke. Elle s’intéresse aux défis occupationnels et au fonctionnement des personnes avec un trouble de la personnalité limite et actuellement, elle explore plus spécifiquement leur participation durable au travail. 

Claude Charpentier est titulaire d'un doctorat en psychologie de l'Université d'Édimbourg. Elle est professeure agrégée au département de psychologie de l'Université Bishop's. Ses intérêts de recherche actuels portent sur la santé et le bien-être des communautés. 

Marie-Claude Jacques est chercheure et professeure à l’École des sciences infirmières à l’université de Sherbrooke. Elle possède une expérience clinique en santé mentale et en itinérance. Ses travaux de recherche portent sur l’expérience des clientèles marginalisées (itinérance, toxicomanie, santé mentale, personne judiciarisées) en lien avec les services sociaux et de santé.

Tous les quatre sont chercheurs réguliers dans l'axe De la pratique à la gouvernance des services sociaux et de santé (PGSSS) de l'IUPLSSS.

Inscription

Terminée